Ellipse

Critères de qualité pour de bonnes questions d’examen

Quand un test est-il de bonne qualité ? Les termes de validité et de fiabilité sont des concepts importants lorsqu’il s’agit d’identifier la qualité d’un test. Mais derrière ces termes se cache tout un monde. Dans ce blog, nous nous limitons au plus grand dénominateur commun. Pour plus d’informations sur les concepts de fiabilité et de validité, voir l’explication de Sluiter, Hemker et Eggen (2018).

Test fiable et valide

Un test est fiable si son résultat n’est pas le fruit du hasard. C’est le cas, par exemple, s’il y a des facteurs perturbateurs pendant l’épreuve ou des erreurs dans les questions ou dans leur évaluation. Un test valide mesure ce qu’il est censé mesurer et correspond à l’objectif pour lequel les résultats du test sont utilisés. Un exemple d’application de ce critère est celui des questions de test qui correspondent à des objectifs d’apprentissage ou de test spécifiquement formulés et au niveau auquel ils sont testés. Les plaintes concernant la validité d’un test sont souvent liées à la signification que les parties prenantes attribuent aux résultats d’un test.

Questions d’examen répondant aux critères de qualité

En résumé, une évaluation de bonne qualité signifie qu’un candidat qui maîtrise réellement le sujet réussit et que les parties prenantes ont l’impression que l’évaluation est équitable. Des gains importants peuvent généralement être réalisés avec des questions d’examen qui répondent à des critères de qualité. En outre, il est généralement assez facile de répondre à ces critères. Il est donc important de connaître ces critères et d’être en mesure de les appliquer. Les critères d’évaluation utilisés sont les suivants

  1. Pertinence ;
  2. L’objectivité ;
  3. Spécificité ;
  4. Efficacité.

Pertinence (1)

La question correspond-elle aux objectifs d’apprentissage et de test du programme d’examen ? S’agit-il alors également de connaissances pertinentes ou de détails tels que personne ne peut les connaître ou que personne ne les utilisera jamais ? La question doit porter sur un sujet utile à un professionnel. Un exemple : Lors d’un examen sur la connaissance des produits dans le commerce alimentaire, il peut être moins important de connaître par cœur la valeur nutritionnelle du beurre de cacahuète. Après tout, le nécessaire peut être lu sur l’étiquette.

Objectivité (2)

Pour ces questions, la bonne réponse est-elle toujours la bonne ou existe-t-il des situations concevables où la « bonne » réponse n’est pas réellement la bonne ? D’autres réponses peuvent-elles être comptées correctement ? Une question objective ne donne généralement pas lieu à une discussion. Voir l’exemple ci-dessous d’une question non objective.


Quelles sont les couleurs du drapeau néerlandais ? Cochez toutes les bonnes réponses.

  1. Rouge
  2. Bleu
  3. Blanc
  4. Orange

Réponse correcte : A, B et C


La question est de savoir si la réponse D, orange, ne doit pas non plus être comptée correctement. Supposons que le drapeau ait un fanion, il est alors orange. La réponse D n’est peut-être pas la plus pertinente, mais elle n’est pas vraiment fausse non plus. En tout état de cause, la question peut donner lieu à une discussion.

Spécificité (3)

Une question doit être formulée de manière à ce qu’une personne maîtrisant la matière puisse y répondre correctement et qu’une personne ne maîtrisant pas la matière ne puisse pas y répondre. Une question spécifique permet donc de faire la différence entre les « bons » et les « mauvais » candidats. Vous trouverez ci-dessous un exemple de question non spécifique (ouverte).


Décrire les styles de leadership d’une théorie de gestion largement utilisée.

Réponse: La théorie de Hersey et Blanchard décrit quatre styles.

Description:

  • Délégation : confier des tâches aux employés, avec peu de directives et peu de soutien ;
  • Soutien, consultation : aide aux employés, peu de direction ;
  • Persuader, motiver : beaucoup de directives basées sur les tâches et beaucoup de soutien ;
  • Instruire, instruire : beaucoup de directives, peu de soutien.

Autres réponses à la discrétion du correcteur.


Le problème de cette question est qu’elle est peu ciblée ; il existe plusieurs théories et modèles de gestion qui sont souvent appliqués. En outre, elle ne précise pas les exigences auxquelles doit répondre la description. De cette manière, il y a de très nombreuses réponses qui doivent être comptées correctement.

Efficacité (4)

Pour satisfaire au critère d’efficacité, il est important de limiter les informations contenues dans la question à celles qui sont nécessaires pour répondre à la question. Un exemple de ce que nous voyons souvent est qu’un texte de cas contient l’intégralité d’un article d’un journal quotidien comme information de base. Il est donc conseillé d’inclure ces informations non pas dans l’examen, mais dans le matériel pédagogique. Un autre exemple est qu’en incluant une double négation, le candidat doit lire la question plusieurs fois pour la comprendre correctement. Il est préférable d’utiliser des caractères gras ou italiques pour attirer l’attention. En fait, les erreurs de langage et les constructions linguistiques compliquées relèvent du critère d' »efficacité ».

Conclusion

Dans un bon test, il est important qu’un candidat qui maîtrise le sujet réussisse et que toutes les personnes concernées aient l’impression que le test est équitable. Les critères de qualité des questions d’examen mentionnés ci-dessus permettent d’atteindre cet objectif.

Decor

Vous voulez en savoir plus ?